L'Armée des signes

Comme une bouteille jetée dans les flots du temps.

L’Armée des signes se situe à la frontière de l’art, de l’archéologie, de l’acoustique et du web. Son titre fait référence aux écritures encore aujourd’hui non déchiffrées, dont on ne parvient pas même à déterminer si leurs glyphes ont valeur d’écriture, ou s’ils sont juste des ornements. 

Ce projet explore l’histoire d’une technique qui aurait été développée avant notre ère, serait par la suite tombée dans l’oubli, et que l’on tenterait à nouveau de maîtriser. 

Au Xe siècle, l’historien et savant arabe Al-Masudi évoquait le possible recours à la lévitation acoustique pour expliquer l’édification de certains monuments antiques. Plausible d’un point de vue physique, cette technique n’est maîtrisée aujourd’hui qu’à très petite échelle. Son dernier développement significatif émane des ingénieurs du CNES de Toulouse, qui ont mis au point Télémaque, une pince acoustique permettant de « déplacer, manipuler, étudier des objets ou des liquides sans jamais entrer en contact avec eux », récemment utilisée à bord de l’ISS. 

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